Les certificats

Sommaire du chapitre : Les certificats

L’apparition des certificats, depuis 1970 environ, a profondément modifié les attitudes traditionnelles face au diamant et ils ont entraîné à leur suite une révolution dans le monde diamantaire dont ils ont changé la mentalité et le commerce mais, surtout, la création des bureaux de certificats a fortement accéléré l’essor du diamant considéré comme un investissement.

Avant 1972-1975, le choix du diamant comme valeur refuge pouvait se porter aussi bien sur des pierres de plus d’un carat que sur des pierres plus petites, tout comme on pouvait placer son argent dans un lot de 8⁄8 ou de mêlées avec tous les risques que cela pouvait comporter pour un néophyte.

Aucune terminologie rigoureuse, aucun critère scientifique ou physique sérieux ne le mettaient à l’abri d’une tromperie sur la valeur de ce qu’il achetait.

Le vocabulaire utilisait, alors, des expressions très imprécises comme « de belle eau », « de qualité supérieure », « sélection supérieure », « blanc commercial ». Lequel, longtemps employé à tort et à travers, correspond aujourd’hui à la couleur H. De nos jours, les certificats mettent, en principe, à l’abri de toute mauvaise surprise et on peut avoir la quasi-certitude que la pierre faisant l’objet d’un certificat correspond bien à la description qui en est donnée.

GRADETable DiameterCrown AngleGirdlePavillion Depth %Culet
  0  53 %-57 %  34°-35.5°Thin, Medium, Sl. Thick42.5 % — 43.5 %Pointed, Very Small, Small, Medium
152 %, 58 %-59 %33°-33.5° 36°Very Thin44 %Slightly Large
260 %-61 %32.5°, 36.5° 42%, 44.5% 
351%, 62%-63%32°, 37°Thick Large
464 %-65 %31.5°, 37.5° 41.5 % 
550% 66%-67%31°, 38°Very Thick41 %, 45 %Very Large
668 %-69 %30.5°, 38.5° 46 % 
749%, 70%-71%30°, 39°Ext. Thin, Ext. Thick40.5 %,Extremely Large
848 %, 72 %-73 %29.5°, 39.5°Ext. Thick40 %, 47 %Extremely Large
947 %, 74 %-75 %29°Ext. Thick-39 %, 48 %Extremely Large
10-47 %, 75 % +-29°, 39.5°+Ext. Thick39 %, 49 % +Extremely Large
A.G.S.
Laboratoire du HRD à Anvers
Laboratoire du HRD à Anvers
Certificat I.D.L de Dubaï
Certificat I.D.L de Dubaï

Le recours aux certificats croissant sans cesse, les bureaux d’expertise se sont multipliés à travers les principaux centres diamantaires. Ceux du G.I.A. de l’I.G.I. et du H.R.D. bénéficient d’une plus grande ancienneté et d’une grande renommée mondiale en raison de leur rigoureuse intégrité. La Chambre de commerce et d’industrie de Paris possède un bureau de contrôle qui délivre un certificat également de notoriété mais nationale. Son rôle premier est la détermination et l’authentification des pierres et objets (diamants, rubis, jade, cristaux artificiels.) qui lui sont confiés. Ce service gemmo-logique existe plus d’une cinquantaine d’années et c’est le doyen de tous les laboratoires de gemmologie. En Suisse, l’Institut suisse de gemmologie jouit d’une excellente réputation.

Étant donné que le but du certificat est d’authentifier une pierre et d’en énoncer les qualités, la première démarche de l’expert est de s’assurer qu’il est en présence d’un diamant naturel. Il dispose pour cela d’un arsenal d’instruments de mesure qui lui permettent d’éliminer les imitations ou substituts, les doublets et autres leurres. Le certificat est, en quelque sorte, la carte d’identité d’un diamant taillé de sorte qu’on ne puisse pas le confondre avec un autre qui aurait en commun avec lui un certain nombre de caractéristiques, comme celles du poids, de la couleur, de la pureté, etc.

Il est garant des qualités substantielles du diamant expertisé et on comprend ainsi que le développement des certificats a été parallèle à celui des investissements dans le diamant. Le certificat d’un diamant taillé se présente sous forme d’un imprimé sur lequel sont reportées les caractéristiques de la pierre expertisée. Souvent, sa copie sous forme d’un microfilm, est insérée dans le document scellé contenant la pierre lequel, parfois, peut être ouvert puis refermé.

Différents procédés ont vu le jour dans le but de parfaire l’identification d’un diamant taillé via soit une marque, soit les données du certificat. Ils font appel à différentes techniques, les plus récentes consistant à modifier localement la couche supérieure par ablation. Ces modifications sont parfaitement invisibles. Le plus classique étant la gravure au laser sur le rondiste. Un autre procédé bien connu depuis les années soixante-dix est le Gemprint, qui est l’empreinte d’un rayon laser au travers du diamant donnant une véritable empreinte digitale à laquelle on a ajouté une mélodie.

Un certificat pour un diamant naturel à gauche et un diamant synthétique à droite
Un certificat pour un diamant naturel à gauche et un diamant synthétique à droite
Un certificat de diamant de Hong Kong à gauche et une IdCard du HRD à droite
Le certificat devient anonmye avant qu'il soit envoyé au laboratoire du HRD pour conserver une expertise neutre des critères de qualité de la pierre
Le certificat devient anonmye avant qu’il soit envoyé au laboratoire du HRD pour conserver une expertise neutre des critères de qualité de la pierre
Un certificat du SSEF pour un diamant rond brillant
Un certificat du SSEF pour un diamant rond brillant

Note

Il est regrettable que les bureaux de certification de réputation internationale ont, par seul but lucratif, décidé de certifier des diamants synthétiques. Le fait de certifier des pierres traitées H.P.H.T. sous des termes « voilés » et déroutants pour le consommateur, sème le doute et la défiance. Car excepté la couleur, le « certificat » est identique à celui d’un diamant naturel. Donner un certificat ou un rapport est « un titre de noblesse », une garantie d’un produit exceptionnel, ce qui n’est certainement pas le cas pour des pierres synthétiques ou manipulées. Les préjudices de cette politique seront très néfastes pour le secteur diamantaire.

Certificat Gemprint
Certificat Gemprint

SON ET LUMIÈRE

Le système Gemprint a fait son apparition au courant des années soixantedix; il s’agit d’une « empreinte digitale » individuelle pour chaque diamant à l’aide d’une technologie de récupération et d’identification au laser. Ce qui était prévu comme protection en cas de perte ou de vol, a évolué vers un autre objectif assez original. En effet, la Diamond Melody produite par Crystal Beam Melody utilise une technique qui définit la musique particulière de chaque diamant individuellement. Toute pierre, à partir de 0,05 carat, peut recevoir son empreinte digitale et sa mélodie sur Mini Disc compatible sur tous les lecteurs CD. Les informations sont emmagasinées dans une banque de données internationale.

LES NORMES

Les normes internationales qui servent à déterminer les caractéristiques d’un diamant taillé et son évaluation résultent d’un consensus qui s’est établi au congrès de mai 1978 qui réunissait la World Federation of Diamond Bourses ainsi que l’International Diamond Manufacturers Association.

Depuis 1978, le Département des certificats du H.R.D. applique également les normes I.D.C. nommées International Rules for Grading Polished Diamonds.

Scanner G.I.A.
Scanner G.I.A.

Ces normes, promulguées donc par l’International Diamond Council, sont acceptées par les deux organisations internationales, la World Federation of Diamond Bourses (W.F.D.B.) et l’International Diamond Manufacturers Association (I.D.M.A.). L’H.R.D. émet son jugement sur base des normes I.D.C. pour les proportions des diamants ronds. Ces règles sont établies sur le conseil d’un nombre important de tailleurs de diamants expérimentés et sur des études scientifiques. En se basant sur des expériences dans les laboratoires appliquant les règles

I.D.C. et sur le commentaire de connaisseurs, l’I.D.C. a décidé de procéder à quelques adaptations pour l’évaluation des proportions. Les adaptations ont les objectifs suivants :

  • Fournir un caractère international à l’estimation ;
  • Simplifier le système d’estimation ;
  • Définir avec précision certains aspects visuels.
Photo par Donald Woodrow
Photo par Donald Woodrow

Les modifications ont essentiellement les résultats suivants :

  • La zone very good est étendue aux pierres ayant une table plus petite et une couronne plus haute, de sorte que le modèle de Tolkowsky (table 53 % – hauteur de la couronne 16 %) entre dans cette norme.
  • L’appréciation du rondiste est simplifiée, dans ce sens que l’on ne tient plus compte du genre ou du poids de la pierre.
  • La profondeur totale de la pierre est prise en compte pour l’évaluation des proportions, ceci pour compenser une évaluation plus souple du rondiste.
  • Certains aspects négatifs influant la « vie » de la pierre de manière négative, sont importants pour la définition des proportions. Ces effets optiques sont, entre autres, une table sombre, l’effet angulaire, l’effet de fenêtre, etc.

L’I.G.I. (International Gemmological Institute) est un laboratoire indépendant établi à Anvers et à N.Y. Depuis 1975, il dispense également des cours de gemmologie.

Notons que seuls le H.R.D. et l’I.G.I. ont les normes Iso et livrent des diamants sous scellé.

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L’ordinateur donne les différents paramètres selon les certificats
L’ordinateur donne les différents paramètres selon les certificats
Image d'un diamant gravé au laser sur son rondiste
Un diamant avec une inscription au laser

Un certificat comporte les données suivantes :

  • Indication du poids du diamant taillé ;
  • Sa pureté ;
  • Sa couleur et sa fluorescence ;
  • Ses proportions et sa finition, ainsi que ses dimensions, c’est-à-dire son diamètre, sa hauteur ou épaisseur. Elles sont indiquées au centième de millimètre près. Le certificat doit également mentionner le diamètre minimum et le diamètre maximum au rondiste car, aussi parfaitement rond qu’il soit, il peut varier de quelques centièmes de millimètre.

En ce qui concerne les pierres pures, certains certificats mentionnent la présence de défauts externes comme, par exemple, celle d’une minuscule

trace de « naturel » dans le rondiste (matière brute non débrutée ou non taillée) ce qui ne nuit pas à la qualité de la pierre mais peut en réduire légèrement la valeur, surtout quand il s’agit de pierres importantes.

Le certificat peut aussi faire état de défauts de structure et devrait mentionner les traces éventuelles de forage au laser.

Sur la base du certificat qui l’accompagne, la cote d’une pierre est valable à l’occasion de son achat ou de sa vente. Du fait qu’elle est scellée (sauf pour le G.I.A.), il ne peut pas y avoir contestation sur sa qualité, à moins que les scellés n’aient été endommagés. C’est donc une assurance pour l’acquéreur, si bien que certaines banques avaient pris en main le marché de l’investissement dans le diamant. Il y a eu cependant une ombre au tableau: celle de la prolifération des bureaux d’investissement à la fin des années septante, qui se sont créés un peu partout et qui réapparaissent sporadiquement ; ils sont un souci majeur pour des organismes comme l’A.W.D.C. Ces bureaux sont, en général, des sociétés à responsabilité (très) limitée qui débutent leur activité avec un petit capital en vendant leurs propres pierres ou, ce qui est plus grave, des pierres prises en consignation. Elles font une publicité dangereuse en promettant monts et merveilles comme, par exemple, en affirmant racheter les pierres vendues avec un bénéfice garanti annuel très confortable. Au moindre incident, ces sociétés disparaissent puis réapparaissent, quelque temps plus tard, dans un tout autre commerce.

L’introduction sur le marché de pierres accompagnées de certificats a sensiblement bouleversé les habitudes traditionnelles du commerce diamantaire et on ne vend plus les diamants comme autrefois quand on prenait la peine de les étudier, de les évaluer, de les apprécier, pour ensuite les étudier à nouveau. De nos jours, on peut dire assez crûment qu’on achète et qu’on vend du papier: celui des certificats. Mais, en définitive, pour celui qui achète un diamant afin de faire un investissement, l’opération est, en dernier ressort, positive.

Brillant en 3D
Brillant en 3D

À court terme, on peut considérer qu’un tel investissement relève de la spéculation ; on peut aussi bien perdre que gagner. À moyen terme, c’est-à-dire à plus de trois ou cinq ans, on peut avoir la certitude d’être bénéficiaire. L’investissement dans le diamant peut être comparé à celui de l’immobilier à cette différence près que le diamant est minuscule par rapport à sa valeur (1 carat, soit le 1⁄5 e d’un gramme, a une valeur sensiblement égale à environ 10 kg d’or). Il est facile à transporter et peut se monnayer dans tous les pays du monde.

Cours de diamants taillés à l’H.R.D.
Cours de diamants taillés à l’H.R.D.
Cours de gemmologie chez I.G.I.
Cours de gemmologie à l’I.G.I.

Étant donné l’importance croissante des diamants de couleur lors des dernières décennies, le Département des certificats du H.R.D. a élaboré en 1983 un certificat pour les diamants de couleur.

Le Diamond Colour Certificate est totalement indépendant du certificat

H.R.D. classique et il doit se conformer à des normes très sévères. Les normes servent à savoir si le diamant a obtenu sa couleur de manière naturelle ou artificielle. Le certificat de couleur n’est délivré qu’aux diamants conformes à certaines normes au niveau de l’intensité de la couleur et de la tonalité. Sur base de la couleur, on distingue deux catégories :

  • Common Colour : ce groupe est réparti en couleur cape et couleur équivalente. La plupart des diamants de ce groupe ont la couleur cape: de jaune à jaunâtre, avec une intensité pouvant varier de pratiquement incolore à très intense. Dans ce cas, on utilise les gradations I.D.C. classiques.

Les couleurs équivalentes sont celles qui diffèrent légèrement des couleurs cape (grisâtre, verdâtre et brunâtre).

  • Less Common Colour : nous retrouvons également des couleurs cape dans cette catégorie, mais plus intenses, de M à Z. La valeur est plus élevée ici, car la couleur est plus rare.

L’intensité de la couleur est une combinaison de la satiété de la couleur et de la clarté. La satiété de la couleur est maximale lorsqu’il s’agit d’une couleur pure et monochromatique. Si un peu de blanc y est ajouté, la satiété diminuera. La clarté dépend de la quantité de lumière rayonnée par une unité de surface. Au niveau de l’intensité, l’H.R.D. distingue cinq catégories :

  • Faint : la couleur ne se perçoit pas par le dessus de la pierre, elle se perçoit faiblement par le bas ;
  • Claire ; la couleur se reconnaît par le haut et par le bas ;
  • Sans spécification: la couleur se reconnaît parfaitement des deux côtés de la pierre ;
  • Intense : la couleur est clairement saturée et elle a une clarté élevée ;
  • Foncée: la couleur est saturée mais la clarté est moindre.

Pour la tonalité, l’H.R.D. utilise le système Munsell. On utilise la lampe D65 à la lumière du jour, tant pour les grandes pierres que pour les chartes des couleurs du système Munsell. L’appellation utilisée est celle du N.B.S. (National Bureau of Standards), en principe publiée dans le Colour Uni­ versal language and Dictionary of Name. Un certificat de couleur n’est établi que pour les diamants dont la couleur est intense. Les diamants de couleur équivalente peuvent également obtenir un certificat, à condition d’avoir une intensité supérieure à tinted white (L). La couleur est aussi spécifiée de légère, intense ou foncée, suivant la couleur. Les diamants d’une couleur différente entrent en compte pour un certificat de couleur à condition que leur couleur soit plus intense, par exemple, le rose clair et le bleu intense.

Le terme de fancy colour n’est utilisé que pour les pierres particulièrement belles et attrayantes. Malheureusement, ces notions sont subjectives et elles relèvent des goûts et de la mode en vigueur. Il est donc impératif d’utiliser des notions plus précises. La première notion est celle de la tonalité : on ne peut distinguer de ton gris. Les pierres grises, noires ou d’un blanc laiteux n’obtiendront normalement pas de certificat de fantaisie. La seconde notion est celle de l’intensité. Les diamants de couleur équivalente et de couleur cape ne peuvent être appelés fancy (fantaisie), s’ils ne possèdent pas une couleur intense. L’intensité doit être au moins claire, donc reconnaissable par le haut de la pierre.

La troisième norme est celle de l’origine de la couleur. Seuls les diamants de couleur naturelle peuvent obtenir un certificat de couleur. En cas de doute, on ne délivre tout simplement pas de certificat.

Pourcentages de dépréciation d’un diamant taillé de fluorescence nulle, suivant ses proportions et sa finition et moins­value résultant de sa fluorescence.
Pourcentages de dépréciation d’un diamant taillé de fluorescence nulle, suivant ses proportions et sa finition et moins­value résultant de sa fluorescence.

Les nouvelles normes I.D.C.

À partir du 1er janvier 2009, l’I.D.C. (International Diamond Council) et donc l’H.R.D. changent les normes. En ajoutant un Excellent, les normes deviennent plus strictes, ceci est la suite d’une évolution dans la certification. Déjà plusieurs laboratoires importants avaient ajouté cette norme. Ainsi la pierre qui a été graduée Very Good par le passé pourra devenir Excellent lors d’une nouvelle certification.

Nouvelles normes H.R.D. à partir du 1er janvier 2009
Influence du rondiste sur les proportions
Influence du rondiste sur les proportions
COLOURINDEX – DeÀDISPONIBILITY
Black0,020,03Very easy
Very light brown0,050,07Very easy
Fancy light brown0,070,09Very easy
Fancy dark brown0,050,10Easy
Fancy brown0,080,20Easy
Intense brown0,200,30Easy
Grey0,200,25Easy
Fancy light yellow0,100,25Easy
Fancy yellow0,200,40Easy
Fancy grey0,090,20Easy
Fancy intense yellow0,751,80Less easy
Olive brown0,100,20Easy
Yellowish brown0,100,20Easy
Brownish yellow0,140,30Easy
Orange brown0,250,50Rare
Brownish orange0,701,30Rare
Yellowish orange1,001,50Rare
Orangy yellow0,501,00Rare
Olive green0,300,80Rare
Orange1,002,50Very rare
Pinkish orange1,202,70Very rare
Reddish brown1,001,50Very rare
Lime green1,002,80Very rare
Intense green15,0040,00Extremely rare-exceptional
Light blue1,002,00Very rare
Blue4,508,50Extremely rare
Intense blue10,0025,00Exceptional
Light brownish pink0,752,00Rare
Very light pink0,751,00Rare
Light pink1,502,00Rare
Fancy pink5,007,00Very rare
Intense pink9,0012,00Extremely rare
Very light purplish pink1,502,00Very rare
Purplish pink2,406,50Extremely rare
Red45,0060,00Exceptional
Évaluation des diamants de couleurs

Prendre comme base une D pure et multiplier par l’index donnera une valeur approximative du diamant couleur fantaisie. La pureté est moins importante. Dans le cas de P1 : ± –20%, P2 – 30 %, P3 – 40 %…

SARIN DIAEXPERT XL-DIAMARK-DIASCRIBE-TRUSCAN

Ces appareils analysent différents types de brut jusqu’à 1000 carats. Ils proposent différentes formes parmi lesquelles le diamantaire pourra choisir. Le tout est présenté sur l’écran de l’ordinateur en 3D en quelques secondes. La pierre est analysée à l’aide d’un rayon laser sous tous ses angles, et les cavités, les creux, les inclusions et les déchirures (glets) sont pris en considération.

Analyse d’un diamant taillé sur Sarin
Analyse d’un diamant taillé sur Sarin

À l’aide d’un marqueur au rayon laser, le diamantaire pourra ainsi dessiner l’endroit du sciage avec une ligne de 5 microns sur la pierre et donner les directives de taille au tailleur d’après les normes des différents laboratoires gemmologiques, le tout étant imprimé sur des étiquettes, que l’on peut coller sur les plis de travail.

Le diamantaire peut également graver sur le rondiste, à l’aide du rayon laser, le numéro du certificat, le nom de la firme ou le logo, le nom du client ou un court message émotionnel. À la gamme d’instruments s’ajoutent des modèles portables que l’on connecte à un PC portable, ce qui peut être fort utile lors d’achats à la source.

OGI SYSTEMS

Étude du taillé au W.T.O.C.D.
Étude du taillé au W.T.O.C.D.

Les appareils d’Ogi proposent une gamme similaire, étude du brut, vision en 3D de toutes les tailles fantaisie possible et un logiciel de calcul de la valeur de chaque option d’après une liste de prix adaptable selon la situation du marché. Les appareils sont tous adaptables à des ordinateurs tournant sous Windows XP. Ogi propose en plus un colorimètre basé sur le système Yehuda ainsi qu’une débruteuse à deux têtes.

Historique du stock sur Aerodiam
Historique du stock sur Aerodiam

L’INSCRIPTION AU LASER: MOYEN D’IDENTIFICATION DU DIAMANT

Les départements certificats offrent un service supplémentaire : une inscription au laser sur le diamant.

Un appareil, spécialement conçu à cet effet, permet de diriger d’une manière très précise un rayon laser sur le rondiste du diamant, de sorte que de toutes petites lettres et de tous petits chiffres y sont gravés.

Il est important de noter que ces inscriptions sont tout à fait superficielles et ne peuvent être comparées aux « forages au laser ».

Les chiffres et lettres sont gravés au maximum quelques microns (1 micron = 1⁄1000e d’un millimètre) sur le diamant. La grandeur varie selon l’épaisseur du rondiste et la grandeur du diamant, et est au minimum environ 50 microns.

DiaScribe Ouvert
DiaScribe Ouvert

Cette inscription ne peut être observée à l’œil nu. Avec un agrandissement 10x à la loupe ou au microscope, elle est tout juste visible. La visibilité est à peu près la même sur un rondiste poli que sur un rondiste débruté. Par conséquent, la pureté et la couleur du diamant ne sont pas désavantageusement influencées par une telle inscription. Ce qui veut dire qu’un diamant loupe­clean restera loupe­clean, aucune caractéristique externe ne sera mentionnée. Un certain nombre de précautions ont été prévues afin d’éviter que des données erronées soient apposées ou que le diamant concerné soit endommagé.

Tout le processus de l’inscription est contrôlé par un ordinateur qui vérifie entre autres si le diamant est bien positionné et si les dimensions du rondiste sont suffisantes afin d’y inclure toute l’inscription. Le support qui contient le diamant ainsi que le laser même sont fixés sur une tablette en acier qui est disposée de telle manière à ce qu’elle reste insensible à toute vibration ou tout choc qui pourrait être occasionnés durant le processus de l’inscription. En ce qui concerne l’inscription même, 3 possibilités ont été prévues :

  • Premièrement, le numéro du certificat se rapportant au diamant peut être gravé dans le diamant, précédé par un logo ;
  • Il est également possible de graver un numéro consécutif d’une série prévue à cet effet, précédé ou non par des lettres choisies par le client ;
  • Troisièmement, des données personnelles, des dates et/ou des initiales peuvent être gravées, comme la date de mariage ainsi que les initiales des époux.

Quels sont les avantages d’une telle inscription? Une inscription apportée sur un diamant est un moyen d’identification supplémentaire, à côté des autres facteurs mentionnés dans le certificat.

Le propriétaire final du diamant aura ainsi une plus grande sécurité et assurance par rapport à son bien.

Pour le consommateur, tant que le diamant reste scellé, il garde cette certitude. Au moment où le diamant est sorti de l’enveloppe scellée, il court un certain risque, vu qu’il lui est impossible d’identifier le diamant. Chaque fois qu’il s’en sépare, lors du retour du diamant, il se demandera si on lui restitue le même diamant. La recherche d’un diamant volé ou disparu est aussi facilitée.

© Dureté 10 – Eddy Vleeschdrager