Le Ghana

Sommaire du chapitre : Le Ghana

Ce pays historiquement riche en or était connu sous le nom de Côte de l’or (Gold Coast). Ce n’est qu’en 1919 qu’A.E. Kitson découvre les premiers gîtes diamantifères en prélevant à la batée de petites pierres en abondance. En 1924, La société anglaise Selection Trust (Cast) commence la production, suite aux prospections fructueuses faites 3 ans auparavant. Cette société avait de l’expérience en Russie et signa un accord avec le chef local. La production arriva rapidement à 60000 ct par an pour atteindre le 1000000 de carat en 1933, plus de 3000000 de carats en 1958 et 2600000 en 1966. 

Les gisements sont une « anomalie » géologique car il s’agit selon le BRGM de la seule accumulation de diamants anciens de plus de 2 milliards d’années avec une ressemblance avec ceux de la mine de Tortiya, assez proche, en Côte d’Ivoire. En octobre 1972 le gouvernement prit une participation de 55 % dans la Cast and Ghana Consolidated Diamonds LTD. En mai 1982, les 45 % de la société furent aussi vendus au gouvernement. La production a ensuite baissé de plus ou moins 200000 carats (petits diamants en grande partie de qualité industrielle) suite à quoi le gouvernement a essayé de vendre la société.

Illustration de prospecteurs de diamants au Ghana

Au Ghana, les gisements alluvionnaires se situent, entre autres, dans le fleuve Birim. Quelques concessions se situent à Akwatia, Cast, etc., mais la production n’est pas totalement sous contrôle.

La production est petite, et seulement 25 % du total peuvent être utilisés comme pierres précieuses. En décembre 1993, la De Beers Centenary signe un accord avec le gouvernement ghanéen, avec participation de la firme Lazare Kaplan, concernant les réserves de diamants de la rivière Birim. Un million de dollars accompagnent cet accord.

© Dureté 10 – Eddy Vleeschdrager