Technique de la taille du diamant

Quand la structure du grain du diamant se dessine distinctement sur des facettes naturelles à tailler, il n’est pas nécessaire d’étudier les différentes positions de la pince du fait que les lignes de la meule doivent se trouver en travers de la structure, autrement dit la couper. Mais ceci n’est pas toujours le cas, en particulier :

• Quand la pierre a été débrutée et qu’on ne peut plus en apercevoir la structure lamellaire, ni même une infime partie,
• Quand on procède au brillantage, et c’est pourquoi, à partir de la pierre brute, on détermine les positions de coupe par les « positions de la pince », le rondiste étant pris comme base.

Les différentes positions de coupe servent au diamantaire pour lui faciliter la taille mais, par suite de défauts de cristallisation interne, il lui faut parfois chercher une position intermédiaire ou, dans certains cas, totalement opposée. En présence de « naats », tout particulièrement, l’expérience joue un grand rôle car l’ouvrier reconnaît immédiatement la « réaction » de la pierre sur la meule soit au bruit, soit aux vibrations, soit même à l’odeur.

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