La Côte d’Ivoire

Sommaire du chapitre : la Côte d’Ivoire

Bien que les deux premières découvertes datent de 1928, la véritable exploitation des gisements de diamant ne commence qu’au début des années 1940. En 1946, la prospection active débute sous l’impulsion de M.G. Bardet du BRGM. Le groupe Waston s’occupe aussi activement de prospection et d’exploitation. Le groupe produit environ 400000 carats entre 1965 et 1969. 

Le gisement principal est celui de Tortiya, situé près de la rivière Bouri. Les diamants produits sont petits, mais d’excellente qualité. Le champ de diamant de Seguela, dans la région de Bobi, est en pleine exploitation. Les diamants trouvés sont plus grands mais moins beaux en ce qui concerne la pureté et la couleur. 

→ Découvrez le déroulement du triage des diamants bruts

L’auteur et son fils avec les géologues de la Sogémine à Séguéla, Côte d’Ivoire
L’auteur et son fils avec les géologues de la Sogémine à Séguéla, Côte d’Ivoire
Prospection Tortiya
Prospection Tortiya

La production annuelle actuelle s’élève à 150000 carats à Seguela et à 450000 carats à Tortiya. Au nord de Seguela, dans une région de savane boisée, la région diamantifère de Bobi produit des diamants de 0,10 à 5-6 carats, de couleur blanche à jaune mais surtout des bruns clairs de forme plate ou maclée. Tortiya, un peu plus haut, est aussi alluvionnaire. 

Ce centre produit des diamants de 10 à 20 par carat. On y trouve aussi des pierres de plus d’un carat, par contre, elles ont une belle forme et sont de bonne qualité. Plus ou moins 70 % sont utilisés pour la joaillerie, dont la majorité sont des octaèdres (environ 60 %) et des dodécaèdres (environ 25 %). La prospection en Côte d’Ivoire est gérée par une société d’État, la Sodémi.

© Dureté 10 – Eddy Vleeschdrager