La « cote d’amour »
Sommaire du chapitre : La « cote d’amour »
Entre deux pierres taillées ayant des caractéristiques identiques de poids, de couleur, de pureté et de finition, il y aura toujours entre elles une différence indéfinissable qui fera que l’une et l’autre seront toujours uniques. L’une attirera plus que l’autre et certains pourront même en avoir le « coup de foudre » sans pouvoir en expliquer ou en justifier la raison. Ne seraitce pas ressentir ainsi l’effet magique dont le diamant était porteur comme le croyaient les hommes des civilisations anciennes ?
Il est regrettable que ce facteur d’« amour » pour le diamant se soit estompé au cours des dernières années à la suite des spéculations et de l’emploi abusif des certificats dont le côté profit et rendement économique a pris le pas sur le sentiment. On en arrive à ce qu’une pierre soit taillée, non plus pour sa beauté, mais pour les résultats qui pourront être obtenus au bureau des certificats. Elle finit, alors, enfermée au plus profond d’un coffre, avec le microfilm de son certificat, et n’en sort plus que pour aller dans un autre coffre à l’issue d’une transaction commerciale.
NÉGOCE
Des logiciels sont disponibles pour le diamantaire, lui permettant d’avoir en quelques secondes une vue parfaite et détaillée du stock, des achats et des ventes. Pour le fabricant, le logiciel d’Aerodiam donne à tout moment le détail de sa production, de l’achat du brut, les différents stades de fabrication aux résultats définitifs de la taille.
CONSEILS PRATIQUES
© Dureté 10 – Eddy Vleeschdrager